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Ciné-Histoire présente…

L’association Ciné Histoire, créée en 2003 pour pérenniser la mémoire de la Seconde Guerre mondiale au moyen du cinéma, a élargi son domaine d’action aux conflits du XXe siècle, et s’est développée depuis 2009 avec un ciné-club.


Après une année au cours de laquelle les films nous ont servi de support pour animer nos sujets politiques sur la guerre froide, nous revenons au cinéma « pur ».

Notre reprise de Ciné club aura lieu à l’Arlequin (76 Rue de Rennes) le
samedi 22 octobre 2022 à 10h30
(et non le 2e samedi comme habituellement)
avec le film de Nadine Trintignant :

« Marie Trintignant : Tes rêves brisés »

Nous avons en effet choisi d’honorer la mémoire d’une actrice iconique des années 1990 : Marie Trintignant, morte, injustement, trop jeune, à 41 ans à la suite de coups donnés par son compagnon. Sa mère, la réalisatrice Nadine Trintignant, qui avait arrêté de tourner après ce drame revient 18 ans après sur la vie de sa fille dans le film « Marie Trintignant. Tes rêves brisés ». Nous avons voulu vous montrer ce document qui n’est pratiquement pas diffusé et contient de nombreuses archives personnelles et inédites.

Marie Trintignant est la fille de Jean Louis Trintignant et de Nadine. Elle a été élevée par le second époux de Nadine : le réalisateur Alain Corneau. Enfant de ce milieu de cinéma, elle a tourné très jeune, et a vite connu le succès grâce à de grands metteurs en scène comme Ettore Scola, Jean-Jacques Aublanc ou encore Pierre Granier-Deferre ; par la suite elle a souvent tourné avec Claude Chabrol (Une affaire de femmes en 1988 ; Betty en 1992…).

Sa relation avec son père Jean Louis était « fusionnelle » et leurs dialogues sur scène le révelaient bien pour qui a eu la chance d’assister aux lettres à Lou d’Apolinaire ou aux pièces de Samuel Benchetrit où père et fille se donnaient la réplique au théâtre Hébertot.

Nadine Trintignant finit son film par convoquer la mémoire de toutes ces autres femmes battues, humiliées et si souvent mortes sous les coups d’un amour illusoire.

Cette projection aura lieu en présence de Nadine Trintignant

Mise en ligne du 19 juillet 2022 :

Jean-Pierre Vernant, 1993
=> voir la vidéo

 

 

 

 

 


Jeudi 23 juin 2022 à 14h30

Auditorium de l’Hôtel de Ville

 

Projection du film de Michel Leclerc, Pingouin & Goéland et leurs 500 petits

En présence du réalisateur

Avec le soutien de la Ville de Paris, de l’APHG et de la Région Ile de France.

Histoire vraie d’un couple d’instituteurs sans enfants qui, pendant la Seconde Guerre mondiale, a caché mais aussi formé et surtout éduqué plusieurs centaines d’enfants juifs ou orphelins de guerre. Yvonne et Roger Hagnauer, surnommés Pingouin et Goéland (les surnoms éraient très fréquents pendant l’Occupation), l’ont fait au moyen d’une maison située à Sèvres, qui leur a permis d’abriter ces pourchassés, d’améliorer leurs conditions de vie et de leur laisser des souvenirs empreints d’affection les uns et les autres et surtout une résilience qui apparaît bien dans le film. Paradoxe de l’Histoire, ils ont été diffamés après-guerre par le Parti communiste qui les a accusés de collaboration !

Entrée libre mais réservation obligatoire auprès de Ciné Histoire :
Association Ciné Histoire
8 rue Dupleix, 75015 PARIS
cinehistoire2@gmail.com


LES RENDEZ-VOUS CINÉ HISTOIRE A L’ARLEQUIN

Cycle : Les ANNÉES DE GUERRE FROIDE

 samedi 14 mai 2022 à 10h30

« La révolution silencieuse »

de Lars Kraume

Allemagne 2018 ;  111 minutes avec Leonard Scheicher, Tom Gramentz, Lena Klenke

 

Lars Kraume montre une image méconnue de l’époque, rarement évoquée dans le cinéma de ces dernières années. Ce film montre la vie en Allemagne de l’Est avant la construction du mur. Les élèves d’une classe improvisent une minute de silence en mémoire des victimes de l’insurrection de Budapest en octobre 1956.

Ils sont loin d’imaginer l’engrenage dans lequel cette modeste initiative va les précipiter, engrenage allant jusqu’à l’intervention de l’état !

Lars Kraume a voulu aborder des thématiques intemporelles et proposer une réflexion sur l’éveil d’une conscience politique chez des adolescents passant à l’âge adulte mais surtout la très grande force de la solidarité et de l’engagement.

C’est cette solidarité qui est au cœur du récit.

Après la projection Dominique Vidal qui a vécu un certain temps en Allemagne de l’Est vous parlera de la vie à cette époque dans cette Allemagne.


Durant la suspension de nos activités du fait des consignes du gouvernement liées à la crise sanitaire, Ciné-Histoire a mis en ligne quelques archives de séances des années précédentes. Ces vidéos sont accessibles depuis l’onglet « Vidéos » du menu du site mais également depuis notre chaîne Youtube nouvellement créée.

 

Mise en ligne du 6 octobre 2021

Séance du 21 janvier 2010 consacrée à « ceux qui ont dit NON« .

 

 

 


Mise en ligne du 21 mai 2021 :

« L’empreinte »
Un film de François Lanzenberg et Brigitte Matron consacré à Pierre Mendes France

 

 

 

Mise en ligne du 22 mars 2021 :
« France Bloch et Frédo Sérazin« 
Un film de Marie Cristiani

 

 

 

Mise en ligne du 6 janvier 2021 :
« Jean Zay, ministre du cinéma » (France | 2015 | 78 minutes)
Un film de Francis Gendron et Alain Tyr en collaboration avec Alain Braun

 

 

 

Mise en ligne du 11 décembre 2020 :
Captation vidéo de la séance organisée par Ciné Histoire autour du thème du CNRD -session 2004-2005 – « 1945 : libération des camps et découverte de l’univers concentrationnaire ; crime contre l’humanité et génocide »
Avec la participation de :
Stéphane Hessel, résistant (agent du BCRA), déporté à Buchenwald
Jean-Serge Lorach, déporté à 4 ans à Bergen-Belsen
Elie-Jacques Picart, résistant du réseau Kasanga, déporté au camp de concentration de Natzweiler-Struthof le 11 août 1944 puis à Dachau
Jean-Marie Delabre, résistant du mouvement des Volontaires de la Liberté puis de Défense de la France, déporté à Mauthausen
Charles Palant, déporté à Auschwitz

 

Mise en ligne du 22 novembre 2020 :
Captation vidéo de la séance organisée par Ciné Histoire avec Lucie Aubrac au collège Evariste Gallois de Bourg-la-Reine en février 2005

Jeune enseignante d’histoire dans les années 1930,  Lucie Bernard prend très vite conscience de la nature du nazisme, confortée par son séjour à Berlin pour les jeux olympiques de 1936. Elle milite aux jeunesses communistes. Elle rencontre Raymond Samuel qu’elle épouse en décembre 1939. Mobilisé, Raymond est fait prisonnier le 21 juin 1940 à Sarrebourg ; Lucie réussit à le faire évader, c’est sa première opération d’évasion (les autres feront sa réputation !). Le couple s’installe à Lyon et le nom de guerre de Raymond, devient Aubrac, patronyme qu’ils garderont après- guerre.

Lucie s’est illustrée par son action pendant la guerre en participant à la création du mouvement Libération-Sud, et en développant le journal du même nom. Tout en travaillant aux taches ordinaires (faux papiers, caches de pourchassés), elle organise avec intrépidité et une audace peu commune des évasions spectaculaires (celle de Serge Ravanel et par 3 fois celles de son mari).

Elle a continué son action militante après-guerre (sur la décolonisation, l’évolution de la condition féminine, et les problèmes de société tels que l’aide aux réfugiés). A sa retraite, elle témoigne inlassablement dans les établissements scolaires et s’efforce de communiquer aux jeunes générations les valeurs de solidarité, de fraternité, et de justice.

Lucie Aubrac s’est éteinte le 14 mars 2007 et lors des honneurs militaires qui lui ont été rendus à l’Hôtel national des Invalides le président Chirac a insisté sur le fait que la cohésion nationale était un combat de tous les jours !

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